Selon le Larousse, l’Intelligence Artificielle (IA) se définit comme « l’ensemble de théories et de techniques mises en œuvre en vue de réaliser des machines capables de simuler l’intelligence ». En d’autres termes, ce sont des ordinateurs ou des programmes qui sont capables de prouesses semblables à l’intelligence des humains.
En outre, ces performances sont décuplées grâce à la technologie. Le traitement de grandes quantités de données et la faculté de discerner des modèles imperceptibles par un humain, par exemple, témoignent de la capacité améliorée de cette intelligence artificielle. L’IA est un des éléments moteurs de la transformation qu’occasionne le digital avec notamment l’apport de nouveaux outils.
LaborIA : Création d’un centre de ressources et d’expérimentations sur l’intelligence artificielle dans le milieu professionnel
Un laboratoire de recherche, LaborIA, a été lancé, sous l’égide du ministère du Travail, pour mieux cerner les effets, encore mal connus, de l’intelligence artificielle (IA) sur les conditions de travail, le recrutement, les compétences… D’une durée de 5 ans, ce programme, fruit d’une convention entre le ministère et l’Institut national de recherche en sciences et technologies du numérique (Inria), sera opéré par l’institut d’innovation Matrice, incubateur de start-up et formateur de demandeurs d’emploi au développement web et au traitement des données.
Un enjeu d’organisation du travail
François-Xavier Petit, le directeur général de Matrice déclare que « L’intelligence artificielle n’est plus seulement un sujet technologique. Sa maturité, son développement, sa présence dans notre quotidien font qu’elle est devenue un enjeu d’organisation du travail : réorganiser sa manière de produire, aller chercher de nouvelles compétences, se doter d’une nouvelle approche entre ce qui relève de l’humain et ce qui relève la machine, automatiser des pans entiers du travail pour ‘désautomatiser’ les humains».
Comment fonctionne l’intelligence artificielle ?
On distingue deux types d’intelligence artificielle : la faible et celle dite forte. L’IA dite faible est une intelligence artificielle non-sensible qui se concentre sur une tâche précise. C’est la forme d’intelligence artificielle avec laquelle on a le plus d’interactions et qui se développe essentiellement aujourd’hui. Elle est mise à contribution à travers la programmation des outils numériques. Cela se fait à l’aide d’algorithmes dans le but d’exécuter des tâches plus ou moins complexes.
L’IA faible est programmée pour reproduire le plus fidèlement possible un comportement spécifique. Une machine dotée d’une intelligence artificielle, dans ce cas de figure, peut donner l’impression d’être « intelligente » mais en fait elle ne fait que simuler l’intelligence. Il pourrait s’agir par exemple d’un jeu d’échec en ligne avec différents niveaux de difficultés. Un autre exemple d’IA faible est Siri, l’application informatique de reconnaissance vocale qui répond aux instructions verbales des utilisateurs.
L’intelligence artificielle dite forte ou ascendante a la capacité de « réfléchir » et a une capacité d’interaction intelligente. C’est-à-dire, qu’elle peut analyser et raisonner ainsi qu’effectuer des actions rationnelles. En outre, elle pourrait avoir une conscience, des émotions et comprendre ses propres raisonnements. L’IA forte est encore au stade expérimental et c’est celle qui est l’objet de tous les fantasmes et qui déjà soulève des questions en termes de morale et d’éthique.
Intelligence artificielle, Machine Learning et Deep Learning
Ces termes sont souvent sources de confusion lorsque le sujet de l’intelligence artificielle est abordé. Ces notions ne sont pas équivalentes mais sont liées. L’IA englobe le « Machine Learning » (apprentissage automatique) qui lui-même englobe le « Deep Learning » (apprentissage profond).
Machine learning
Avec le « Machine Learning », les ordinateurs ont accès à des données et ensuite ils apprennent par eux-mêmes. Il n’y a pas d’intervention humaine ni de programmation logicielle. Ainsi, ils s’améliorent de manière progressive et de façon autonome. Ils peuvent de ce fait, aller au-delà des fonctions et des capacités prévues initialement. Pour ce faire, le « Machine Learning » a besoin de beaucoup de données et s’aide, entre autres, de probabilités, de statistiques et de régressions.
Deep learning
Quant au « Deep Learning », il repose sur un réseau de neurones artificiels constitué de plusieurs couches, qui imitent le fonctionnement du cerveau humain. Cette technologie fait l’apprentissage de différentes étapes d’un processus au lieu de se focaliser sur une seule. Un exemple de l’utilisation de cette technologie est la reconnaissance faciale, notamment utilisée par le réseau social Facebook qui identifie automatiquement les amis d’un utilisateur sur des photos.
Ces technologies soulèvent quand même quelques problématiques. Si une application les utilise, il faudra s’assurer que les données ne soient pas biaisées car la machine certes a une capacité d’analyse extraordinaire mais elle n’a pas la faculté de les comprendre. Il y a notamment des algorithmes utilisés pour le recrutement dont les résultats se sont avérés discriminatoires, envers les femmes notamment, car leur analyses, dénuées d’humanité, les ont amené à ces résultats.
Comment tirer profit de l’intelligence artificielle dans votre entreprise ?
L’IA peut être considérée comme la suite logique d’internet qui fut cause de grands changements dans le monde de l’entreprise. Aujourd’hui, une quantité incalculable de données est à disposition. Alors, lorsqu’une entreprise arrive à incorporer efficacement l’intelligence artificielle à son fonctionnement, elle peut traiter et utiliser beaucoup plus de données, par exemple. Elle peut également bénéficier des prédictions, des détections de risques et des recommandations pertinentes que peuvent générer des outils dotés d’IA.
Pour rester compétitive, une entreprise doit non seulement réussir sa transition numérique mais doit aussi optimiser l’utilisation de l’IA en son sein. En effet, une bonne stratégie numérique est primordiale pour pouvoir exploiter à bon escient les possibilités qu’offrent la digitalisation et l’intelligence artificielle.
Un apport concret
Tous les secteurs vont être impactés ou le seront dans les années à venir. Parmi les exemples d’intelligence artificielle en entreprise, on note l’utilisation des chatbots dans les services de marketing et dans la relation client. Cela va de la réponse aux questions courantes aux commandes en ligne. Ainsi les services après-vente se retrouvent moins encombrés. Les commerciaux et les forces de vente en général bénéficient grandement de l’apport de l’IA. Elle leur permet par exemple de mieux cibler les bons prospects. De plus ils peuvent répertorier les clients à choyer grâce à l’analyse des données à disposition, notamment les conversations. Un bon amalgame de data, d’expertise humaine et d’IA permettrait d’améliorer le business model d’une entreprise.
Enfin, l’IA est déjà très présente dans le quotidien de nombreux salariés à travers différents outils qu’ils utilisent. En effet, la traduction instantanée, les outils d’aide à la gestion de projet, la reconnaissance vocale sont autant d’exemples d’application de l’intelligence artificielle.
Investir dans l’IA
L’intelligence artificielle est une réalité. On est plus au stade de savoir si des évolutions auront lieu. L’important maintenant pour les entreprises est de se projeter dans le futur. On considère que de ne pas avoir de stratégie en matière d’intelligence artificielle revient à ne pas avoir de stratégie du tout. L’exploitation de son potentiel est une réelle valeur ajoutée pour les entreprises. Mettre en place des solutions maintenant c’est se préparer pour demain et ainsi rester compétitif et se démarquer de ses concurrents.
Selon une étude d’Accenture de janvier 2018, si les entreprises investissaient dans l’intelligence artificielle (IA) et dans la collaboration « homme-machine » à des niveaux équivalents à ceux des entreprises les plus performantes, leurs chiffres d’affaires pourraient augmenter de 38% d’ici 2022 et leurs effectifs de 10%.
Infographie : Impacts des investissements en intelligence artificielle
Offre de formation digitale unique
Le développement des compétences des collaborateurs et leur adéquation avec les métiers de demain sont des préoccupations majeures de MyConnecting. Conscient de l’importance de la transition digitale que vivent aujourd’hui les entreprises, quel que soit le secteur, et de l’importance d’avoir une stratégie digitale, MyConnecting propose une offre de formation digital unique sur le marché. Les collaborateurs sont d’abord sensibilisés aux enjeux du digital et ensuite nous leur proposons des formations personnalisées par rapport aux besoins spécifiques de leurs métiers et pour qu’ils puissent maîtriser les nouveaux outils.
en effet, l’usage de l’intelligence artificielle en entreprise soulève des questions nouvelles relatives aux risques professionnels et à la protection des travailleurs des conséquences des transformations nombreuses du travail ! : https://www.officiel-prevention.com/dossier/protections-collectives-organisation-ergonomie/logiciels-applications-de-securite/la-prevention-des-risques-professionnels-de-lintelligence-artificielle