Nous avons le plaisir d’accueillir sur le site Sheila Cateaux, Chargée de communication, qui nous explique la classe virtuelle et les multiples avantages qu’elle présente. En effet, la réforme de la formation professionnelle espère innover les modes d’accès à la connaissance.
Modalité phare de la formation professionnelle, la classe virtuelle a su séduire ses apprenants au fil des années ! Aujourd’hui considérée comme une étape primordiale de la formation à distance aussi appelée formation ouverte et à distance (FOAD), la classe virtuelle voit le jour avec l’essor de la digitalisation et des nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC). Cela au profit des modalités d’apprentissages classiques telles que la formation en présentiel ou par voie postale. Ainsi, cours par téléphone, e-learning, mobile learning, classe numérique sont autant de modalités que favorisent les apprenants, toujours friands de nouveautés et de facilités dans leurs modes d’apprentissages.
Fréquemment utilisée en complément d’une formation e-learning, le succès de la classe virtuelle repose sur sa capacité à allier distanciel et présentiel. À l’inverse du e-learning qui propose une formation dite asynchrone et distancielle, c’est-à-dire une formation où l’apprenant peut suivre son cours à son rythme, quand il le souhaite et sans formateur. La classe virtuelle, pour sa part, propose une formation synchrone et distancielle qui favorise l’accès à la formation pour tous – sans contrainte géographique, coût de logistique et de surcroît qui permet à l’apprenant d’être suivi par un formateur. Toutefois, la classe virtuelle requiert de la part de l’apprenant un certain rythme pour suivre ses cours. Avec ses nombreux avantages, les cours sont à la fois flexibles, accessibles et interactifs.
Dans le jargon universitaire, on pourrait associer une classe virtuelle à un cours de travaux dirigés (TD). Les conditions de la formation renvoient systématiquement à un cours en salle de classe, mais qui dans ce cas, est réalisé à distance. En effet, le cours est composé d’un effectif réduit d’apprenants et est animé par un formateur. Cela permet une interaction indispensable au partage de connaissances. L’échange de supports en ligne tels que des :
- Documents types
- Images
- Graphiques
- Vidéos
- Quiz ainsi que les interactions avec le formateur sont autant d’éléments qui permettent à l’apprenant de progresser rapidement.
Par ailleurs, une étude menée par les professeurs universitaires G.Mugny, J-C Giroud et W.Doise dépeignent dans leur ouvrage “Psychologie sociale expérimentale”, l’importance de l’interaction sociale favorisant ainsi la productivité et l’accomplissement des apprenants. Une notion qui s’applique aux bénéfices de la classe virtuelle.
En effet, les résultats de cette étude démontrent que les points de divergence, la confrontation et le dialogue amèneront l’apprenant vers un progrès cognitif directement lié à l’interaction. Aussi connu comme le conflit socio-cognitif, ce concept psycho-social fait valoir qu’un individu passe par une phase obligatoire d’apprentissage lorsqu’il est amené à interagir avec d’autres personnes. Les progrès enregistrés lors d’une interaction sociale sont bien moindres lorsqu’un apprenant est amené à étudier individuellement, car bien qu’ayant accès à l’information, il lui manquera néanmoins la mise en œuvre de cette connaissance pour acquérir les compétences nécessaires. De plus, dans le cas de la classe virtuelle, les interactions sont plus aisément réalisables pour les apprenants qui sont plus en confiance et participent plus aisément à la classe via le chat ou par écran interposé que lors d’un cours en salle de classe classique.
En quelques mots, pourquoi favoriser la classe virtuelle ?
Rapidité et simplicité. Il n’est nullement nécessaire à l’apprenant d’être un pro de l’informatique pour suivre une classe virtuelle. La plateforme de cours est facilement accessible, rapide et simple à utiliser.
Aucune contrainte géographique. Même à l’autre bout du monde, il est possible à l’apprenant de participer à une classe virtuelle. Nul besoin de se retrouver à un point précis pour suivre son cours. Chez soi ou à la terrasse d’un café, plus d’excuses pour suivre son cours.
Des sessions plus courtes. La classe virtuelle dure moins longtemps que le cours classique. Elle vient ainsi soutenir le principe du fast-learning et du micro-learning qui favorisent des courtes sessions de classe qui sont néanmoins intenses. Ainsi, l’apprenant a la possibilité d’apprendre rapidement et simplement et de plus, cela apporte un réel dynamisme à la classe.
Une interface et des supports ludiques. En plus des supports classiques, les apprenants ont accès à des jeux, des vidéos, des simulations et des quiz – une source de motivation supplémentaire pour compléter ses cours.
Enregistrement des cours en ligne. Si un apprenant souhaite visionner à nouveau un cours ou revenir sur quelques notions clés mentionnées lors de la classe virtuelle, il peut aisément avoir accès aux cours sur la plateforme en ligne. Une démarche pratique pour ceux qui n’ont pu suivre leurs cours ou ont été retardés.
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Quelques chiffres clés
En 2018, le baromètre CEGOS sur la Transformation, compétences et learning démontre que pour les collaborateurs, les facteurs qui peuvent les inciter à suivre une formation et favoriser leurs engagements sont :
- l’ancrage de la formation en situation réelle de travail (57 %)
- la facilité d’accès aux contenus de la formation (52 %)
- l’accompagnement par un tuteur ou un formateur (42 %)
En 2017, le baromètre CEGOS des chiffres clés de la formation positionne déjà la classe virtuelle comme tant la modalité préférée des collaborateurs qui ont accès au Digital Learning.
Si en 2015, 34 % des organismes favorisaient la pertinence et l’efficacité de la formation présentiel, ils ne seront plus que 21 % en 2017 permettant ainsi à la classe virtuelle et au social learning de gagner en performance, leurs chiffres respectifs s’élevant à 16 % et 11 % respectivement.
Pour la petite histoire…. Le MOOC v/s le SPOC
Selon les normes du web 2.0 ou web participatif, la classe virtuelle voit le jour au milieu des années 2000. Avec l’essor de la digitalisation et la naissance des NTIC, de nombreuses innovations pédagogiques voient le jour et deux concepts clés sont rapidement adoptés par des dizaines de milliers de personnes. Parmi, les plateformes pédagogiques aussi connus comme le MASSIVE OPEN ONLINE COURSE (MOOC) et le SMALL PRIVATE ONLINE CLASSES (SPOC).
De nombreuses personnes adhèrent sans conteste au MOOC, une classe numérique ouverte sans restriction née dans le milieu universitaire. Mais il y a aussi ceux qui privilégient le SPOC, une salle de classe à distance en effectif réduit. Celle-ci comporte dans certains cas, un maximum d’une trentaine d’étudiants. C’est une initiative favorisée par les responsables de formation et des collaborateurs.
Dans le lexique du monde universitaire, le MOOC se réfère à un Cours Magistral (CM) soit une immense salle de classe issue d’une volonté de rendre le savoir et le partage de connaissances accessible à tous. Le SPOC est associé aux séances de travaux dirigés (TD), une salle de classe virtuelle qui permet à l’apprenant de bénéficier d’un encadrement personnalisé apprenant-formateur et d’une liberté d’expression orale ou par écrit.
Et le futur de la formation alors… ?
Lorsqu’on voit la demande grandissante des apprenants pour les classes virtuelles offrant des supports digitaux avec du contenu facile à retenir, on peut s’empêcher de penser que le futur de la formation ne peut qu’être numérique. Au lieu de passer quelques jours en formation, les apprenants favorisent désormais des cours où en une demi-journée, ils peuvent bénéficier de cours intensifs en ligne et en ressortir de là avec une maîtrise exceptionnelle des compétences nécessaires pour gagner en performance et en sérénité.
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