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Chief happiness officer : manager le bonheur au travail

Rana Ramjaun

Responsable des contenus web chez MyConnecting IA, je partage mon expertise autour de sujets en lien avec la formation professionnelle et le développement des compétences.

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Qu’est-ce qui se cache derrière cet anglicisme « Chief Happiness Officer » ? Quel est son rôle au sein de l’entreprise ? Quel est son apport aux employés ? Mais on peut aussi se poser la question de savoir si on doit avoir une personne dédiée à cette fonction.

Le bonheur des employés est maintenant devenu une tendance en vogue sur le lieu de travail. L’époque où les employés ne voulaient rien de plus que la sécurité de l’emploi et un salaire régulier est révolue. Le lieu de travail a radicalement changé, tout comme les individus qui y évoluent quotidiennement

Selon un article du magazine Forbes, les employés recherchent trois qualités essentielles dans leur travail : l’épanouissement, l’engagement et la responsabilisation. Quatre-vingt-sept pour cent d’un échantillon de 7 000 employés interrogés estiment qu’une entreprise a besoin de quelqu’un pour occuper un poste à temps plein pour superviser leur bien-être.

Près de 70% des personnes interrogées pour les besoins de l’enquête ont déclaré qu’un environnement où règne un état d’esprit positif devrait favoriser le bonheur au travail avec un impact bien réel sur la productivité. Ne dit-on pas qu’un employé heureux est un employé productif ? Et c’est là qu’entre en scène le Chief Happiness Officer (CHO). En fait, dans certaines entreprises qui peuvent se le permettre, le poste de CHO est considéré comme très important dans la réussite de l’entreprise.

Qu’est-ce qu’un Chief Happiness Officer?

Pour faire court, le Chief Happiness Officer est, comme son nom l’indique, la personne responsable des niveaux de bonheur au sein de l’équipe et de l’entreprise. Cela peut évidemment prêter à sourire mais l’intitulé de ce poste, dont on peut retracer la source dans la Silicon Valley aux États-Unis, montre bien que les entreprises ont à cœur le bien-être de leurs employés ainsi que la volonté de leur donner une meilleure qualité de vie au travail. Comme les chiffres cités plus haut le prouvent : plus un employé se sent bien et épanoui dans son environnement professionnel plus il est à même d’être plus performant.   

Plus traditionnellement, le poste de CHO serait intégré au service des ressources humaines, car il vise à garantir le bien-être des employés de l’entreprise. Néanmoins, les entreprises qui ont un Chief happiness officer vont plus loin que les ressources humaines classiques. L’objectif n’est plus seulement d’offrir de bonnes conditions dans un effort de fidélisation des salariés, mais plutôt de considérer le travail et l’emploi comme une source de satisfaction personnelle.

Au niveau des compétences, le CHO doit non seulement être une personne épanouie et heureuse mais doit être également être douée de soft skills

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A-t-on vraiment besoin d’un Chief Happiness Officer ?

On peut se demander s’il faut vraiment une personne dédiée qui aura la charge de veiller au « bonheur » des employés. Cela n’incombe-t-il pas à la direction de l’entreprise, aux ressources humaines ou aux managers ? Certains arguent que ce devrait être le but de tout dirigeant qui se respecte que de veiller religieusement et d’améliorer le niveau de bonheur de leurs employés. Et quid des ressources humaines ? Ne sont-ils pas responsables des employés et de leur bien-être ?

Il est vrai que tous ces arguments sont frappés au coin du bon sens et qu’au final on peut se dire que ce poste de CHO est un effet de mode. Mais si une entreprise peut se permettre d’en recruter un, il y a de réelles valeurs ajoutées qui sont constatées. Autre observation quant à la généralisation de ce poste depuis qu’on en a entendu parler chez Google, Amazon ou encore Airbnb, c’est que le bien-être des employés et leur épanouissement au travail est au cœur des enjeux de l’entreprise moderne.   

Voici quelques avantages clés d’avoir un Chief happiness officer au sein de son entreprise.

1. Attirer les meilleurs talents

Toutes les entreprises cherchent à recruter les meilleurs talents et pour ce faire il faut qu’il y ait la promesse des meilleures conditions de travail et pas uniquement au niveau de la rémunération. À l’ère des sites d’évaluation d’entreprises comme Glassdoor ou Viadeo, les recrues potentielles peuvent désormais se renseigner et obtenir des informations précieuses sur le ressenti des employés dans les entreprises où elles voudraient postuler. Afficher un taux de satisfaction des employés élevé constitue un vrai levier d’attractivité pour les meilleurs talents.

2. Un équilibre vie privée-travail plus sain

Des études montrent que les entreprises qui affichent un taux élevé de satisfaction (ou de « bonheur » des employés sont celles qui permettent à leurs employés de maintenir un équilibre de vie personnelle et professionnelle sain, notamment en proposant des horaires de travail flexibles ou par plus de congés payés. Cela se traduit par plus d’engagement de la part des employés, ce qui les rend plus productifs et efficaces lorsqu’ils sont au bureau.

3. Identifier les facteurs de pénibilités

Avoir un CHO dédié peut aider les entreprises à identifier et à résoudre les problèmes spécifiques des employés. Les CHO peuvent partager ces informations et travailler directement avec d’autres parties prenantes pour trouver les meilleures solutions possibles et s’inscrire dans une démarche d’amélioration continue.

4. Formation continue plus ciblée

En mettant en œuvre de manière efficace les retours des employés sur leur travail, cela permet aux entreprises de développer des formations plus ciblées et plus impactantes. Augmenter la satisfaction professionnelle des employés et créer une base de talents en constante amélioration conduit finalement à des organisations plus productives et plus durables.

5. Optimiser son espace de travail pour plus de performance

Les employés passent autant de temps, sinon plus, au travail qu’à la maison, mais les environnements de travail ne reflètent pas toujours cette réalité. Le CHO peut inciter les employés à personnaliser leurs espaces de travail pour qu’ils s’y sentent bien. En outre, il peut les aider activement à se sentir mieux en expliquant justement comment faire pour optimiser cet espace de travail.

6. Favoriser un meilleur travail d’équipe

Le CHO peut s’atteler à faire en sorte que les équipes se connectent entre elles et doit promouvoir la culture de l’entreprise auprès des collaborateurs pour faire émerger une vision commune. Les CHO peuvent encourager cet état d’esprit en proposant des conférences, événements et ateliers accessibles à tous pour tirer profit des talents collectivement et faire jaillir des idées de chaque membre de l’organisation.

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