Depuis quelques années, un terme fait florès dans le monde des entreprises : soft skills. En effet, pour, d’abord taper dans l’œil des recruteurs et être embauché, et ensuite être performant au travail, les seules compétences techniques ne sont plus suffisantes. L’ensemble des collaborateurs, managers comme salariés, se doivent de développer des compétences interpersonnelles, telles que la créativité ou l’empathie, afin d’accroître leur efficacité professionnelle.

En cette rentrée, toujours dans des conditions particulières, avec le spectre de la Covid-19 et une situation économique empreinte d’incertitudes, se former, notamment aux soft skills, reste une valeur sure pour augmenter son employabilité, se maintenir à son poste ou encore se reconvertir.

L’importance des soft skills : la preuve par les chiffres

On parle de plus en plus des soft skills sur le lieu de travail et pour de bonnes raisons. En effet, de nombreuses études sur le sujet confirment leur importance grandissante dans la performance à la fois individuelle et collective. Des recherches menées par l’université de Harvard, la Carnegie Foundation et le Stanford Research Center affirment que 85% de la réussite professionnelle provient de compétences sociales et relationnelles acquises et développées au fil des années.

Google a mené une étude interne sur les caractéristiques des groupes les plus innovants et les plus productifs de l’entreprise et a constaté que les meilleures équipes étaient interdisciplinaires et incluaient des employés dotés de solides soft skills.

Obsolescence des compétences

La mise-à-jour et l’acquisition de compétences sont essentielles aujourd’hui. Un rapport du World Economic Forum prévoit que la moitié des salariés dans le monde devront monter en compétences d’ici 2025 sous l’effet de la numérisation des processus de travail et l’évolution des connaissances nécessaires pour travailler.

1. Autonomie

L’autonomie au travail revient constamment dans les listes des soft skills à développer en 2021. Les entreprises l’ont bien compris, l’autonomie au travail est un atout majeur pour leur performance sur le plan économique (compétitivité) et social (qualité de vie au travail). En effet, des études montrent qu’elle augmente le sentiment de satisfaction au travail, la motivation, la créativité et le bien-être général d’un employé. De nombreux employeurs ont trouvé leurs employés plus productifs quand ils ont abandonné leurs méthodes et leurs organisations de travail rigides au profit de l’autonomie et de la responsabilisation.

2. Adaptabilité

L’adaptabilité professionnelle s’avère une des soft skills les plus prisées aujourd’hui surtout dans ce monde en pleine mutation et qui de surcroît doit faire face à une crise sanitaire sans précédent. Il faut être capable de jongler entre différentes missions, dans des environnements changeants, à des rythmes de plus en plus effrénés, tout en gardant un équilibre entre vie personnelle et professionnelle.

Les recruteurs sont de plus en plus à la recherche de profils capable de faire valoir leur capacité d’adaptation dans tout type de situation. La raison est simple : un potentiel collaborateur qui démontre des qualités d’adaptabilité a plus de chances d’avoir le sens des priorités et de ne pas être déstabilisé par les changements et les imprévus. Cela constitue un vrai plus pour l’entreprise car sa performance et sa productivité ne seront pas impactées.

3. Intelligence émotionnelle

Si les collaborateurs développent les différents piliers sur lesquels repose l’intelligence émotionnelle (maîtrise de soi, confiance en soi, conscience de soi, auto-motivation, compétences sociales) cela constituera un réel avantage pour l’entreprise. Ainsi, les collaborateurs au quotient émotionnel élevé savent reconnaître leurs forces et leurs axes d’amélioration et savent assimiler sans ressentiment les critiques constructives. Ils savent travailler en équipe mieux que personne, font preuve d’adaptabilité ainsi que d’une grande flexibilité. En mettant à profit l’intelligence émotionnelle au travail, on évite les conflits, les problèmes de collaboration et de mauvaise communication. L’ambiance au travail est impactée positivement également.

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4. Management hybride

Le télétravail fait désormais partie du quotidien d’un très grand nombre de français, conséquence du confinement imposé par le gouvernement pour endiguer la propagation du coronavirus. Les entreprises et les managers doivent composer avec certains collaborateurs en présentiel et d’autres en télétravail. Pour répondre à ces nouvelles exigences, le choix d’un management hybride s’est imposé de lui-même afin de pouvoir manager dans la complexité.

Il faut pour cela acquérir les clés pour embarquer, manager, dynamiser et responsabiliser une équipe hybride. Découvrez la Formation Management Hybride qui permet de poser le cadre propice à la performance, d’identifier les enjeux, d’embarquer son équipe et de définir des indicateurs adaptés.

5. Résilience au quotidien

Très recherchée et fortement appréciée par les entreprises, la capacité à être résilient représente une vraie valeur ajoutée pour les employeurs. Ces derniers savent qu’un collaborateur qui en serait doué saura, entre autres, gérer les conflits efficacement et garder son sang-froid dans les situations d’urgence. De plus, il ne rechignera pas à relever de nouveaux défis et saura embarquer et accompagner ses collaborateurs dans le changement.

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