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Neurosciences : Nouvelles Méthodes de Formation ?

Comment font les sciences pour stimuler le processus de la connaissance ? Tout savoir sur ces méthodes de formation.

Rana Ramjaun

Responsable des contenus web chez MyConnecting IA, je partage mon expertise autour de sujets en lien avec la formation professionnelle et le développement des compétences.

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Notre cerveau est le cerveau le plus sophistiqué du règne animal et témoigne des centaines de millions d’années d’évolution. En innovation constante, la formation professionnelle se tourne désormais vers des disciplines qui analysent le système nerveux. Ces sciences ont pour but de stimuler le processus de la connaissance en passant par des sciences cognitives telles que la psychologie, la linguistique et l’intelligence artificielle. Les neurosciences, se présentent comme la clé d’une réussite assurée pour une formation efficace, scientifique et précise. La perception, la logique, le raisonnement et l’action sont des aspects qui sont abordés et cultivés afin que l’apprenant puisse aiguiser ses compétences à son niveau optimal.

En adoptant une direction proactive à travers un parcours personnalisé, MyConnecting est le vecteur du développement de compétences et de la valorisation des talents. Nous proposons des formations personnalisées et sur-mesure pour que l’apprenant maîtrise de nouvelles compétences.

LES POINTS ESSENTIELS

  • Ces sciences stimulent le processus de la connaissance
  • Les sciences cognitives sont la psychologie, la linguistique et l’intelligence artificielle
  • La clé d’une réussite assurée pour une formation efficace, scientifique et précise
  • L’être humain possède 86 milliards de neurones qui possèdent chacun de 1 000 à 10 000 connexions synaptiques pour communiquer entre eux
  • L’émergence de nouveaux neurones s’appelle neurogenèse et opère au niveau de l’hippocampe, région cérébrale indispensable pour la mémoire et pour l’apprentissage
  • L’ARCHE a été la première organisation à mettre en place une formation complète en neurosciences pour les métiers de l’accompagnement
  • Cette formation fait appel à plusieurs sens tels que l’audition, le toucher et la vision
  • Les neuromythes sont des croyances non-fondées sur le fonctionnement de notre cerveau
  • La courbe d’Ebbinghaus connue comme la « courbe de l’oubli » explique l’importance de la répétition d’une information pour qu’elle soit bien mémorisée
  • Selon Shiftelearning.com, les responsables de formation ont constaté en moyenne une amélioration de 50 % du taux d’engagements des apprenants grâce aux modules de microlearning
  • Chez MyConnecting, votre satisfaction passe avant tout ! Nous développons des techniques de formation adaptées et personnalisées.

L’émergence des neurosciences

Les années 90 marquent l’essor d’un nouvel esprit scientifique et technique. Une découverte surprenante a lieu – nous découvrons que de nouveaux neurones se forment à partir de cellules souches nerveuses à l’âge adulte. Différentes enquêtes réalisées sur le sujet ont montré que 50 % de la population pensaient que l’intelligence était une donnée acquise à la naissance. Les avancées scientifiques prouvent le contraire… Howard Gardner, biologiste américain, connu pour sa théorie des intelligences multiples, est un des pionniers ayant abordé des travaux sur le fonctionnement du cerveau en matière d’apprentissage. L’être humain possède 86 milliards de neurones qui possèdent chacun de 1 000 à 10 000 connexions synaptiques pour communiquer entre eux. L’idée que nous nous faisions alors du stock de neurones qui diminuerait au fil du temps est bafouée !

Neurosciences et formation pour adulte

Nous comprenons que l’émergence de nouveaux neurones, appelée neurogenèse, opère au niveau de l’hippocampe, région cérébrale indispensable pour la mémoire et pour l’apprentissage. Chaque jour, de nouveaux neurones et de nouvelles connexions se régénèrent. Conclusion faite : Les neurosciences impactent sur un apprentissage continu et remédieraient à la démence sénile. Avant cette découverte, la formation pour adulte semblait insensée mais aujourd’hui elle devient nécessaire voire indispensable.

L’ARCHE a été la première organisation à mettre en place une formation complète en neurosciences pour les métiers de l’accompagnement. Cette organisation a réuni des chercheurs qualifiés venant du monde entier, tous experts dans leurs domaines respectifs. C’est un programme qui analyse et utilise à bon escient les principaux mécanismes cérébraux et neurophysiologiques. Ce sont ces mécanismes qui contrôlent la motivation, la prise de décision, la mémoire et l’attention. Ainsi, la pratique quotidienne est facilitée car chaque fonctionnement, chaque action et raisonnement est anticipé. Voit alors le jour un système d’accompagnement ; une formation solide, scientifique et accessible.

Comment tirer profit des neurosciences ?

Il existe un lien entre l’esprit, la cognition et le système nerveux. Comment le système nerveux arrive-t-il à avoir la main sur les comportements complexes ou des mécanismes mentaux tels que la perception, les actions ou la prise de décision ? Comment des milliards de neurones arrivent-ils à déclencher avec une précision sans égal une simple sensation ou une action ? Quels sont les mécanismes du cerveau qui engendrent des maladies neurologiques et psychiatriques ?

Le Centre Interfacultaire de Neurosciences (CIN) étudie l’évolution et l’impact des neurones sur le cerveau humain. Des travaux en neurobiologie, en modélisation et en simulation sur ordinateur mais aussi une étude sur le rôle de l’environnement social et culturel, sur les analogies entre le cerveau et l’ordinateur sont entrepris. Aurélie Van Dijk, chef de projet pédagogique, a participé à la rédaction du livre blanc Neurosciences et formation, publié par CSP. Elle explique comment la formation professionnelle dispose des neurosciences pour perfectionner l’enseignement. Les neurosciences revisitent alors la formation professionnelle. Elle parle de « méthodes pédagogiques actives » grâce aux neurosciences. Plusieurs techniques sont mises en avant telles que la mise en situation, le jeu de rôles ou les exercices pratiques mettant le stagiaire en mouvement.

Comme le cerveau a besoin de glucose ; une l’activité physique peut favoriser son accès aux cellules nerveuses. De plus, la formation comporte une panoplie de techniques ; ce qui ajoute du rythme et captive l’attention de l’apprenant. Captiver l’attention dans un monde qui évolue à un rythme effréné – c’est l’objectif ! Cette formation ne fournit pas uniquement des informations mais fait aussi appel à plusieurs sens tels que l’audition, le toucher et la vision. Cette approche multisensorielle facilite donc l’empreinte de l’information.

Neurosciences et formations : Procédés et méthodes

L’objectif d’une formation basée sur les neurosciences s’appuie sur l’optimisation de l’attention, la compréhension, la visualisation et la mémorisation. Avant d’établir toute méthode de formation destinée aux apprenants, il faut d’abord connaître le fonctionnement du cerveau et ses neuromythes (croyances non-fondées sur le fonctionnement du cerveau) afin de stimuler les mécanismes cognitifs dans l’apprentissage.

En deuxième lieu, il faut pouvoir capter l’attention de l’apprenant mais aussi la maintenir tout au long de l’apprentissage. La courbe d’Ebbinghaus connue comme la « courbe de l’oubli » explique l’importance de la répétition d’une information pour qu’elle soit bien mémorisée. C’est donc une osmose des sens et des émotions qui se crée. Les stratégies pédagogiques et personnalisées sont développées. Selon Shiftelearning.com, les responsables de formation ont constaté en moyenne une amélioration de 50 % du taux d’engagements des apprenants grâce aux modules de microlearning (petites séquences de formation de moins de 5 minutes).

D’autres méthodes employées sont l’observation et la visualisation. En effet, le cerveau capte plus vite en observant et en visualisant une action qui est exécutée, par le biais d’une vidéo par exemple. Le social learning est aussi une méthode efficace car c’est à travers des interactions que l’apprenant se forge.

Toutefois, c’est bel et bien la motivation qui demeure, par-dessus tout, la clé de l’apprentissage. Quelles sont les émotions qui méritent d’être suscitées ? Quel est l’objectif que veut atteindre l’apprenant ? Comment rendre l’apprentissage plus créatif ? Puis vient l’élaboration de formations mémorables. Les mécanismes émotionnels, sensoriels et sémantiques de la mémoire sont dynamisés. Il faut avancer au rythme de l’apprenant. Des études avancent que les meilleurs moments pour la concentration seraient vers 10-11h et 15-16h30. Une étude suédoise note, elle, que les temps de pause toutes les 90 minutes favorisent la performance et l’attention. Enfin, l’apprenant collabore avec les autres, en groupe avec des mises en situation et devient témoin de sa montée en compétences.

Existe-t-il une connivence pédagogique entre les neurosciences et la digitalisation ?

La digitalisation est souvent rattachée au développement d’outils « gamifiés » comme les « serious games » qui font appel au circuit cérébral de la « récompense ». Ce sentiment de satisfaction est le moteur de la motivation de l’apprenant. C’est en jouant qu’il gagne, au fur et à mesure, des médailles et remporte des victoires. C’est ce même procédé qui est utilisé pour que l’apprenant ait envie de participer aux cours.

Certaines plateformes comme le LMS (Learning Management System) permettent à l’apprenant de recevoir des informations spécifiques lors de sa formation à distance grâce à son ordinateur, sa tablette ou son mobile. Une répétition régulière sur le long terme de ce contenu est rendue possible, répétition prépondérante à sa mémorisation durable. Si, par exemple, on utilise une calculatrice pour travailler des tables de multiplication, même si ces exercices sont répétés, on n’assimilera pas grand-chose mais si on utilise une application pour réviser ces tables en question, on les connaîtra par cœur.

Émerge alors la Neuroéducation… Celle-ci comprend des disciplines telles que les neurosciences, la psychologie et la pédagogie. Les pratiques d’apprentissage s’inspirent de ces sciences pour faire progresser l’apprenant. Les neurosciences remportent subséquemment un vif succès et les cursus universitaires tels que l’université américaine Harvard Graduate School of Education, premier à voir jour en 2004, se multiplient. En 2007 l’OCDE soumet son rapport « neuroscience de l’éducation » qui explique la connivence qui existe entre les neurosciences et l’apprentissage.

Encore peu d’entreprises s’y intéressent… Pourtant les Sciences du cerveau, qui provoquent une rupture dans la compréhension de la complexité humaine, sont en plein essor et vont s’inscrire comme un des sujets principaux de la gestion des RH du 21e siècle.

La neuroéducation : est-elle vraiment efficace ?

L’ouvrage de Benedict Carey « How We Learn » en 2015 traite des facteurs qui permettent aux entreprises de consolider l’efficacité de l’apprentissage. Les parcours de formation doivent reposer sur une bonne structure et sur l’utilisation de plusieurs stratégies comme l’optimisation de la fréquence, la durée des répétitions, les périodes de repos ou encore la gamification afin de maximiser les informations retenues par l’apprenant.

Pour favoriser l’empreinte mémorielle des informations, il y a une « courbe d’apprentissage » à respecter qui est la période pendant laquelle l’individu gagne de l’expérience avant de pouvoir monter en compétence.

L’apprenant moderne est désormais impatient et distrait. Il ne veut plus rester plus de 4 minutes devant une vidéo d’e-learning. Avec ATAWAD pour « Any Time, Any Where, Any Device » (n’importe quand, n’importe où, sur n’importe quel appareil), ce dernier découvre la possibilité qu’offrent les technologies numériques en étant toujours connecté. La formation est donc révisée pour que l’apprenant reçoive une formation concise, rapide et efficace n’importe où et n’importe quand. Les responsables de formation s’adaptent aux envies et aux contraintes des apprenants. L’apprenant peut donc développer ses talents, son employabilité et gagner plus de valeur sur le marché du travail. Les entreprises peuvent miser sur l’innovation pédagogique et managériale pour élargir leur marque employeur auprès d’eux.

Cependant, les neurosciences relèvent également de points de vigilance. Elles ont certes leur place en formation mais lorsque la digitalisation devient un module de formation distancielle, l’apprenant risque de recevoir un mail, un appel ou juste de consulter son téléphone ou sa boîte de réception. Par conséquent, son attention est interrompue. Porteurs de valences émotionnelles, ces distracteurs sollicitent le circuit de la récompense et peuvent dominer le module en lui-même. Il s’avère compliqué pour le formateur de contrôler entièrement l’attention de l’apprenant et celui-ci doit donc user d’autres stratagèmes pour inciter la motivation de ses apprenants.

C’est en mixant de multiples méthodologies telles que les classes individuelles, les forums, le Macro et Micro-Learning, la plateforme d’autoformation, l’instant coaching, les ateliers personnalisés, les exercices écrits réguliers et les classes virtuelles en groupe que l’efficacité de la formation atteint son apogée.

Des objectifs respectés et atteints

Chez MyConnecting, votre satisfaction passe avant tout ! Nous développons des techniques de formations adaptées et personnalisées. Grâce à notre offre de digital unique, bénéficiez d’un parcours 100 % adapté à vos attentes. Nous nous appuyons sur une technologie « humanisée » pour vous accompagner et vous motiver tout au long de votre parcours.

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